Après une première semaine d’expérimentations au Bel Ordinaire, Théo Mouzard et Roméo Julien donnent une toute autre direction à leur projet initial.
Leur première piste de recherches autour de banderoles urbaines gonflées à l’hélium est mise de côté suite à un échec probant. Ils imaginent ensuite, l’espace d’un instant, la création d’une fête foraine triste et cynique à l’approche des élections présidentielles. Ce projet est écarté dans une volonté de surpasser l'humour noir et critique par un défi plus grand : trouver des formes optimistes et utiles pour des usages concrets.
Ils dessinent alors un outil multifonctions qu'ils commencent à construire dans la foulée. Une structure mobile et transportable dans le coffre d’une grande voiture. À la fois cinéma ambulant et espace de fête éphémère - c'est un signe dans la ville, une lueur dans la nuit. Possiblement autonome, et déployable dans la rue, sur une place, sur un port, dans un champ, dans une forêt.
Il s’agira ensuite de structures en acier brossé, de tissus techniques, de camouflage, de gonflable, de jeux de lumières, et qui sait, de boules à facettes.