En prolongement des expositions, les Extras du Bel Ordinaire offrent un point de vue augmenté sur le travail d’un·e artiste, donnant à voir et à comprendre ses coulisses, son contexte, des entretiens ou des vidéos
Cet extra a été produit dans le cadre de Reconfiguration des particules, une exposition de Le sans titre, du 15 janvier au 21 mars
Les trois artistes ont nombre de fois endossé individuellement le rôle de commissaires et se sont constituées en collectif en 2013.
Elles appréhendent leur pratique curatoriale comme une pratique artistique en s’appropriant la forme de l’exposition comme un médium de plus, en l’abordant avec activisme et en mettant la main à la pâte. La production d’expositions ou la programmation d’événements est alors expérimentale et subjective. Leur manifeste se résume à « être juge et partie » !
Le sans titre c’est avant tout un collectif d’artistes-commissaires
—Cécile Babiole
Reconfiguration des particules est la deuxième exposition à s’inscrire dans une thématique sur les états des éléments : comment ils évoluent, comment les traiter, les affecter.
Le territoire, la carte, première exposition du sans titre accueillie au Bel Ordinaire en 2016, se réappropriait des œuvres emblématiques de l’histoire de l’art pour les mettre à plat (au sens de décortiquer, analyser mais aussi par l’action physique d’aplatir). C’est donc en tant que commissaires et artistes que Cécile Babiole et Julie Morel ont respectivement choisi et produit un corpus d’œuvres en volume qu’elles ont transposé en deux dimensions.
L’idée de « Reconfiguration des particules » était de partir de la plus petite unité discrète qui compose chaque chose et de voir comment on pouvait la travailler
—Julie Morel
Comme dans leur précédente exposition, Julie Morel et Cécile Babiole ont décidé d’intervenir en tant qu’artistes et de réaliser 250 sérigraphies dans le cadre d’une résidence au Bel ordinaire. Ces affiches ont été distribuées le soir du vernissage de l’exposition.
