Pauline Le Duc questionne notre rapport au vivant par un travail sur les formes et les matières organiques. Sa résidence au BO a été l’occasion d’interroger la notion d’hybridation par la production d’une sculpture accompagnée de dessins.
« Dans mon travail sur la matière, il s’agit également de questionner une dualité où s’affronte une logique mécanique (celle de la mise en place de la fabrication, l’expérimentation) et une force organique (celle de la matière soumise à l’entropie). J’envisage les matériaux que j’utilise, qu’ils soient d’origine naturelle ou plus industrielle comme producteurs de formes.
Ces éléments que je propose ne représentent jamais vraiment une intégralité, ils ne sont pas non plus toujours clairement définissables : je les envisage plutôt comme des métaphores du vivant. Il s’agit d’évoquer des fragments hybrides, hétéroclites, délocalisés, sans genres ni fonctions précises.
Cet ensemble organique hypothétique et ambigu, sorte de cabinet de curiosités, est à envisager comme une somme d’informations, d’outils, invitant à réfléchir sur le sens à donner à la vie et nous rappelant la fragilité du vivant. »