Marielle construit, de résidences en résidences et de voyages en voyages.
Son travail se développe dans une sorte de trust, de consortium. Chacun de ses projets est à la fois une fiction, des installations, des sculptures, des vidéos, des performances, du son, des concerts, ou n’importe quelles autres formes qui lui semblent adéquates à l’agencement de leur montage. Plastiquement, elle remixe beaucoup de choses, ce qui compte au final c’est que les enjeux soient limpides – et un peu spectaculaire – mais avant tout elle file là où elle veut et fait exister les formes qu’elle a envie de voir. Son œuvre est la synthèse de tout ce que ses formes engendrent, la somme de tous les fragments que son noyau a généré – toutes les anecdotes, les scènes – de toutes les cabrioles qui la définisse. En somme, l’univers des fictions qu’elle publie. Ses projets se construisent comme des dramaturgies, elle articule les fragments et crée des rythmes. Au passage, elle tente d’immerger les spectateurs en leur livrant un spectacle – total – qui les aspirent dans la fiction.