“Au Bel Ordinaire, j’aimerais entamer une expérience en me basant sur la matière la plus accessible là-bas : les feuilles des arbres aux alentours. Je compte développer un travail débuté lors du confinement, à l’époque j’avais commencé à coudre les feuilles du Laurier-tin du jardin familial pour en faire une nouvelle matière.

Cette fois, j’aimerais changer d’échelle et venir coudre, à partir de la matière récoltée autour du lieu, des lés de feuilles qui joueraient avec l’architecture. Je souhaite assembler mon patchwork végétal directement dans le lieu d’exposition et créer un nouvel espace, plus intime et sensible. La notion de cocon m’intéresse beaucoup et je tiens à la développer davantage à cette occasion.”