Né en 1964 à Marseille, France. Vit et travaille à Bayonne et Paris, France.
Représenté par la Galerie Semiose à Paris, France.

Thomas Lanfranchi occupe une place singulière dans le paysage contemporain. Son idée a toujours été de partager des postulats à l’écoute des phénomènes naturels et humains afin de créer, par des moyens simples à la portée de tous, des formes qui se perpétuent par l’expérience. L'artiste intervient principalement en extérieur, par des performances utilisant le vent et l'espace. Fabriquées avec des matériaux pauvres (sacs plastique ou toile de spi), ses sculptures « lévitent » tels des cerfs-volants aux abords du Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis ou de la ville californienne de Pasadena. Ses grands volumes monochromes aux lignes minimales se retrouvent parfois contenus dans l'espace d'exposition (solo show à la Semiose galerie en 2008) mais ils ne subsistent le plus souvent que sous la forme de photographies, de films ou de morceaux de plastique intégrés à des dessins au stylo pratiqués régulièrement par l'artiste sur des enveloppes.
Les artothèques de Pau, de Caen et de Pessac conservent son travail. Des expositions personnelles lui sont consacrées à la galerie My Monkey (Nancy, 2013), à L’Artothèque (Pessac, 2010) et à l’Université d’art et d’architecture (San José, Californie, 1997). Il effectue de nombreuses résidences, notamment chez Ergastule (Nancy, 2013), au Centre d’art contemporain de Pontmain (Pontmain, 2011), au Vent des Forêts (Fresnes- au-Mont, 2010) et réalise plusieurs performances à l’invitation du CREDAC (Ivry-sur-Seine, 2009), de la DRAC Ile-de-France (Paris, 2006), de la BNF (Paris, 2005). Il participe régulièrement à des expositions collectives : à Immanence (Paris, 2014), au Château de Malbrouck (Manderen, 2008), au Lieu Unique (Estuaire/Nantes, 2007), au MKK (Dortmund, Allemagne, 1996), au FRAC Aquitaine (Bordeaux, 1995 et 1996), au Parvis (Pau, 1993), entre autres. Il participe à plusieurs biennales d’art contemporain, à Liverpool (1999), Hong-Kong (1998), Gand (2001).
Tour et Ovni, évoluent dans une série de dessins au stylo à bille sur enveloppes et plastique. L'artiste recycle ici une correspondance qui conserve la trace de sa provenance et de son destinataire (galerie, centres d’art, famille, administration). Mais, cette cartographie personnelle se déplace vers un autre territoire, utopique. Cet assemblage énigmatique, agencé avec des aplats de plastique coloré, tiendrait-il du code, un code amusé ? Car les deux œuvres présentes dans l'artothèque appartiennent à un cycle commencé en 1992 : « Thomas Lanfranchi le grand faussaire ou l’histoire vraie de la lévitation des formes ».