Né en 1974, DNSEP Design d’Espace à Toulouse en 2002, il vit à Toulouse, enseigne à l’École supérieure d’art et de design des Pyrénées à Pau et à l’Institut supérieur des arts de Toulouse.
L’image est le médium premier de David Coste. Ses différentes manières de la questionner se matérialisent en installations, photographies et dessins. L’ensemble de son travail lui permet d’interroger l’image par un jeu de montages et de constructions. Ces constructions parlant elles mêmes de constructions, qui sont également des images, nous sommes face à un processus de mise en abîme qui lui permet d’utiliser et questionner la notion de décor, qu’il soit décor de cinéma ou décor domestique. Ce qui fait du paysage domestiqué par l’homme son sujet principal. Ce paysage que l’on trouve dans une culture et une tradition communes à la photographie et au cinéma, avec les décors d’arrière plan, les matte painting, mais aussi les peintures qui servent au théâtre. Arrive alors l’idée d’un fond de scène qui renvoie au tableau, et fait apparaître les liens de son travail avec la peinture. David Coste s’intéresse à la fabrication du paysage dans les décors de films ou les parcs d’attraction : comment l’humain recrée ou tente de recréer la nature de manière totalement artificielle ? Les paysages que nous avons sous les yeux dans l’exposition ont été prélevés lors de voyages en France et à l’étranger. Ces images permettent à David Coste de pointer ces endroits où la nature est présentée, de manière assez absurde, comme naturelle et idéale alors qu’elle a été façonnée, trafiquée, augmentée et pervertie pour répondre aux stéréotypes des industries culturelles et touristiques.
Dans l’exposition Selon toute vraisemblance, les artistes Jean-Marie Blanchet, David Coste et Pierre Labat ont créé respectivement trois affiches qu’ils ont mis à disposition du public. Teenage Caverman est le tiré à part de David Coste avec un détail rajouté en sérigraphie, dans l’atelier du Bel Ordinaire.