Né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille.
Il a étudié à l’École des Beaux-Arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1962-63, dans l’atelier de Raymond Legueult.

Claude Viallat est l’un des fondateurs de « Supports/Surfaces » dans les années 1970, mouvement qui appelle à un renouvellement de l’art par la remise en question des matériaux traditionnels. Il commence ainsi à travailler sur des bâches industrielles, sur lesquelles il répète à l’infini une même forme abstraite, sorte d’osselet devenu sa signature. Répété au pochoir sur divers supports, ce motif ouvre une réflexion sur le sens du geste créatif et le statut « d’œuvre d’art ». Ce pattern unique est celui d’un rectangle plein, irrégulier et incliné, parfois décrit comme s’apparentant à la forme d’une éponge, parfois qualifié de haricot cornu. Énigmatique et n’existant presque qu’en soi et pour soi, il est ainsi juxtaposé, décliné en redondances de lui-même, au gré des supports : toiles libres, bâches récupérées, tentes, parapluies, et parasols. L’artiste le fait vivre par les couleurs (vives et contrastées), les contours (cerclant ou évidant parfois leur pourtour), les textures, la rythmique des contrastes, etc. Ainsi le motif se répète et persévère au fil de l’œuvre en un phénomène sériel, comme un leitmotiv.
Claude Viallat revendique des références multiples : Matisse et Picasso mais aussi Simon Hantaï et les américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis et Kenneth Noland... ; elles servent à construire une œuvre polymorphe qui intègre également la pratique du dessin tauromachique.

Articles de presse : https://www.templon.com/new/artist.php?la=fr&artist_id=91
https://www.ceyssonbenetiere.com/fr-artiste-Claude-Viallat.html
https://www.paris-art.com/createurs/claude-viallat/