Né en 1988 à Bayonne, France. Vit et travaille entre Biarritz, France et Berlin, Allemagne.
Patxi Bergé a commencé sa formation à l’École supérieure d’arts de Pau, l’a achevée à Nîmes, puis est parti s’installer à Berlin. La curiosité et le déplacement sont les leitmotivs de sa démarche. A la recherche de curiosités plastiques, l’artiste prélève des détails rencontrés lors de ses voyages et les restitue sous formes de photographies et de sculptures. L’artiste résume ainsi son processus créatif : « il me semble que mon travail est le résultat d’accidents, de rencontres, d’éventualités qui, par une opportunité bienheureuse, sont traduits en un objet ou une image ». Relativement moins dans une visée productive que constructive, Patxi Bergé développe un travail dont la volonté se base sur la permanente nécessité de questionner les valeurs qui font monde(s), et d’en déceler par là les tensions qui le(s) compose(nt). Les modalités pour ce faire sont de manière générale le détournement, notamment au travers de moulages, l’assemblage, ou encore l’image, procédés soulignant bien la tendance de ce corpus à altérer/discuter un certain « étant donné » des choses, plutôt qu’à en affirmer un nouveau. Son travail a été exposé au musée d'art moderne de Saint-Étienne, au musée régional d'art contemporain de Sérignan, à la galerie des beaux-arts de Nîmes, aux FRAC Languedoc-Roussillon et Aquitaine, au Bel Ordinaire à Billère ainsi qu'en Allemagne.
Né en 1988 à Bayonne, France. Vit et travaille à Paris, France.
Diplômé des beaux-arts de Pau puis de Paris, Bastien Cosson a été représenté par la galerie bordelaise ACDC pour monter ensuite sa propre galerie dans une pièce de son appartement parisien. Ses peintures ont été exposées à Art-o-Rama (Marseille), au Chalet Society (Paris), à Préface Gallery (Paris), ou encore au FRAC Aquitaine (Bordeaux). Bastien Cosson croit tout d’abord ne pas savoir assez bien dessiner pour en faire son métier. C’est d’ailleurs sur ce postulat qu’il va fonder sa réflexion artistique, n’accordant finalement que peu d’importance au savoir-faire. Au contraire, il se plaît à s’entourer d’artisans dans la fabrication de ses pièces. Car les pièces importent peu, elles ne sont que des subterfuges pour créer de la discussion. Parler d’art, à toute heure, en tout lieu, c’est ce qui lui donne envie de se lever le matin. Ses amis disent de lui qu’il est le seul d’entre eux à véritablement aimer l’art. Aimer l’art serait la meilleure façon qu’aurait trouvé Bastien Cosson d’en faire ; ou plutôt de faire l’artiste, car c’est dans cette posture qu’il se plaît à travailler, à discuter et à penser.