Né à Vincennes en 1983. Vit et travaille en Creuse et ailleurs.

En 2014, il crée Les Possessions. L’œuvre est successivement présentée au 59ème Salon de Montrouge (2014), au Mucem (2019) puis à la Fondation Schneider (2022) dont elle intègre la collection en 2024 (œuvre lauréate du concours Talents Contemporains 2023). L’année suivante, Aurélien Mauplot réunit l’Agence Culturelle Dordogne-Périgord et le Musée national de Préhistoire, pour déployer Les Mondes invisibles, un projet de recherches-explorations consacré à la Préhistoire, lauréat en 2022 et 2024 de la bourse « Coopérations, création et territoires », portée par Astre, réseau arts visuels en Nouvelle Aquitaine et financée par la Drac et la Région Nouvelle-Aquitaine. Aurélien Mauplot prépare également sa première commande publique sollicitée par le Musée national de Préhistoire.

Les éternelles - îles aux ours. Cycle des géographies instables Les géographies instables sont les doutes qui s’opèrent à la pensée topographique d’un lieu, sa morphologie, sa toponymie, son orientation. La géographie est une science qui doit être précise, parfaite. Mais son premier outil, la carte, est obsolète, abstraite. Elle est une idée, une représentation potentielle de l’existant, une possibilité d’un réel. Ce cycle se consacre au détournement des cartographies et des territoires, en suggérant des récits parallèles, un dessin alternatif aux contours tracés. Les éternelles est une série initiée lors de l’exposition Cabinet atomique à la Maison Abandonnée. Aurélien Mauplot y présentait une première combinaison de cartes d’îles victimes des essais nucléaires dans le Pacifique. Utiliser la feuille d’or renvois au Kintsugi, technique japonaise ancestrale consistant à réparer un objet brisé en révélant ses fêlures. Cette série initiale est depuis déclinée à d’autres problématiques environnementales et insulaires. Les Éternelles s’inscrivent également dans le cycle des endroits au large où aucune terre n’est en vue.