Né en 1993 à Rennes, vit et travaille en Bretagne. Diplômé de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne.

Par le biais de la photographie, la conception éditoriale et graphique, le volume, Maxime Voidy propose un autre regard sur les diverses formes architecturales qu’il rencontre, qu’elles soient dans un paysage urbain ou rural. Il axe sa recherche sur des territoires inhabités ou inhabitables et tente de révéler leurs spécificités en s’intéressant à leurs histoires, leurs transformations pour l’homme et par l’homme. Il préfère parler de ce dernier et de son impact sur l’environnement à travers la trace qu’il laisse derrière lui. Il a arpenté les zones industrielles le week-end, les stations balnéaires en basse saison, les terrains vagues à la périphérie des villes, la campagne brumeuse...
En 2017, Il fonde le Collectif Infuz aux côtés de Guillaume Le Borgne et Sylvain Lorain. Avec des matériaux simples, ils proposent des ambiances intimistes et des images poétiques inspirées du quotidien dans des installations souvent immersives. L’incitation au déplacement et à l’interaction leur permet d’impliquer le spectateur en l’invitant à développer son propre imaginaire. Maxime intègre en 2020 le Collectif Nouveau Document, une association qui rassemble 11 photographes autour d’un objectif commun : la création et la diffusion de projets photographiques documentaires contemporains. Le premier projet du CND, Un futur possible, présenté dans un premier temps sous forme de web documentaire, propose des réflexions personnelles autour du futur au travers de projets photographiques ou multimédias. Il sera exposé en septembre 2021.
En octobre 2020, Maxime est invité en résidence au Bel Ordinaire pour développer un travail autour du silo à grain, structure symbolique de la culture céréalière très présente dans les Pyrénées-Atlantiques. Souhaitant avant tout effectuer un recensement photographique très strict des silos du département, il poursuit son enquête en expérimentant en sérigraphie et en volume. Son intérêt s'est porté sur les différentes formes que pouvaient prendre ces architectures et sur les diverses textures de rouille qu'elles revêtaient. Un second temps de résidence, en mars 2021, complète ces premières recherches.
Capsule n°3 est une sérigraphie à l’encre blanche sur papier noir tirée à 10 exemplaires. Elle représente un silo à grain séparé du paysage dans lequel il est implanté. Hors contexte, ces constructions dites fonctionnelles prennent l’allure de capsules spatiales perdues dans l’obscurité.